La Greece’s Hellenic Gaming Commission vient de suspendre les casinos de Rio et de Thraki pour avoir manqué à leur obligation de payer la sécurité sociale. La suspension va durer pendant une période de deux mois. Passé ce délai, le régulateur grec pourra prononcer la fermeture pure et simple desdits établissements.
Suspendus pour 2 mois
En Grèce, les autorités ont un œil regardant sur les activités du secteur des jeux de hasard. Deux casinos installés dans le pays ont fait l‘expérience de cela il y a encore quelques jours.
La Greece’s Hellenic Gaming Commission (HGC), le régulateur des jeux de hasard en Grèce, qui a procédé à la suspension de deux casinos. Il s’agit des établissements Thraki et Rio. Ces deux casinos ne pourront pas exercer durant les deux mois à venir. Les deux établissements ont été ainsi sanctionnés parce qu’ils n’ont pas honoré à leurs obligations légales. En effet, les établissements de jeux de hasard sont soumis au paiement de la sécurité sociale auprès des autorités. Les établissements de Rio et de Thraki se sont mis en marge de cette règle, ce qui leur a naturellement valu cette suspension.
Il faut signaler que ces établissements avaient déjà accumulé une grosse dette. Le casino Rio enregistre un montant à payer égal à 25 millions d’euros, tandis que le casino Thraki doit encore payer 12,5 millions d’euros, pour le compte de la sécurité sociale. Mais pour le conseil juridique de ces établissements, l’argument juridique mobilisé dans ce cas est inadapté. Pour lui, le régulateur ne saurait réclamer des montants devant être collectés de longue date.
Risque de fermeture définitive
Si les montants ne sont pas payés au terme des deux mois de suspension, la Greece’s Hellenic Gaming Commission pourra prononcer la fermeture des établissements Rio et Thraki. En effet, la législation qui encadre le jeu de hasard en Grèce a évolué en octobre 2019. Depuis lors, le HGC a le droit et le pouvoir de fermer totalement tout établissement qui n’honore pas ses obligations de sécurité sociale. Le régulateur avait déjà alerté les établissements par rapport à cela en décembre 2019.
Avant l’annonce de la suspension des deux établissements Rio et Thraki, les autorités avaient déjà collecté 61,4 millions d’euros. Après cette annonce, 48,6 millions d’euros de plus sont entrés dans les caisses. Par ailleurs, les casinos Corfu et Loutraki ont reçu chacun une amende : le premier a écopé de 5 000 euros d’amende, tandis que le second a reçu 75 000 euros d’amende.
À leur décharge, les deux établissements suspendus brandissent des difficultés financières. Ces difficultés seraient en cours depuis quelque temps. Elles pourraient être à l’origine d’une déclaration de faillite, et par ricochet, de la possibilité de ne pas payer les arriérés de sécurité sociale. C’est bien une manœuvre digne des grands hommes d’affaires comme le promoteur de ces établissements suspendus, monsieur Konstantinos Piladakis. Lui qui a eu l’idée de mettre chacun de ces casinos sous 2 sociétés différentes, Théros International Gaming et Vivere Entertainment.