À Monaco, l’acquisition par la SBM d’un casino à Londres semble ne pas être au goût de tout le monde notamment du gouvernement princier qui s’oppose radicalement à cette décision. Bien qu’il s’agisse-là d’une opportunité exceptionnelle à saisir, le gouvernement pense que ce projet pourrait entrainer des coûts supplémentaires et peut-être des dysfonctionnements futurs. Toutefois, tout le monde dont certains des membres du Conseil national ne semblent pas être d’accord avec cette décision.
Une opportunité manquée
Fondée il y a plus de 150 ans, la Société des Bains de Mer (SBM) fait partir des principaux acteurs du secteur des jeux et est contrôlée par l’État monégasque. Il y a quelque temps de cela, la société souhaitait ajouter à la longue liste de ses établissements un nouveau casino situé à Londres.
Il semble que ce choix n’a pas ravi tout le monde, car au cours d’une réunion qui portait sur le budget de l’État, le gouvernement princier n’a pas hésité à donner son avis sur la question et il n’a pas caché son opposition ferme à cette nouvelle l’acquisition.
Pourtant, ce projet faisait briller les yeux de plusieurs personnes, car il aurait pu aider la SBM qui jusqu’ici se contente d’exploiter des établissements en Europe à développer sa notoriété ailleurs, dans un autre continent.
Dans son rapport au sujet de la vie économique du pays, Balthazar Seydoux, homme politique monégasque et membre du Conseil national depuis 2018 parlent d’un beau projet que le gouvernement monégasque n’a visiblement pas voulu concrétiser.
Selon ce dernier, l’achat d’un nouveau casino à Londres aurait aider à relancer le secteur des jeux raison pour laquelle il insiste sur le fait que les actions commerciales et marketing devraient immédiatement être mises en place.
C’est avec regret et un peu de colère qu’il s’est exprimé sur la décision de refus du gouvernement pour l’acquisition d’un nouvel établissement de jeu à Londres. Il s’agissait d’une opportunité en or, car le prix de vente présenté du casino en question était largement inférieur à sa valeur réelle sur le marché. L’achat aurait par la même occasion été financièrement bénéfique pour la société des Bains de mer.
Le Conseil national parle de dysfonctionnement et d’échec
Plusieurs membres du gouvernement semblent être surpris et confus face à l’échec de l’acquisition d’un casino à Londres par la SBM. Le Conseil national quant à lui va jusqu’à parler de dysfonctionnement et demande au gouvernement de s’interroger sur les questions qui ont pu conduire à cela.
Même si le ministre d’État ne semble pas être prêt à donner toutes raisons pour comprendre cet échec, il semble que l’achat d’un casino à Londres impliquait des investissements supplémentaires pour la remise à neuf et la modernisation du bâtiment.
Cette nouvelle acquisition impliquait aussi d’autres établissements de jeux repérés en Égypte et au Royaume-Uni. En gros, les bien que le prix d’achat estimé fut bas, l’investissement pour la modernisation aurait largement fait grimper la note.
À cette raison, il faut également ajouter le fait que la Société des Bains de Mer venait de terminer un plan de sauvegarde d’emploi, donc le moment était vraiment mal choisi pour penser à un nouvel achat. Bien que les avis au sujet de cette acquisition diffèrent, qualifier cet échec de dysfonctionnement semble ne pas être approprié.
Selon Stéphanie Valéri, il faut faire un retour d’expérience afin de tirer de cet échec des leçons qui permettront à la société de ne pas se retrouver dans les mêmes situations à l’avenir. Désormais, la SBM se tient à l’affût de toute nouvelle opportunité qui peut l’aider à se développer à l’international.