Les employés du casino de l’Hippodrome Rideau-Carleton ont réalisé une manifestation devant le bâtiment. L’objectif de ce rassemblement est la revendication sur leur salaire. Ils demandent à ce que le régime de leur retraite soit revu. Il s’agit d’employés qui ont été en lock-out. En effet, très récemment, 125 employés de l’OLG (Société de la Loterie et des jeux de l’Ontario) du casino ont été mis en lock-out.
Changements au sein du casino il y a quelques semaines
Quelques jours avant Noël, 125 employés de la Société des loteries et des jeux de l’Ontario au sein du casino de l’hippodrome Rideau-Carleton à Ottawa ont été mis en lock-out. Cette mesure prise est le résultat d’une grève qui a été décidé par des syndiqués. La Société a affirmé qu’elle a été obligée de le faire. Cette décision concerne en outre les salariés au niveau du stationnement, mais au également au niveau de l’entretien des machines à sous.
Les avis divergent, car du côté de l’Alliance de la fonction publique du Canada la faute appartient aux offres émises par les patrons concernant les salaires et les retraites. Larry Rousseau, qui est le vice-président régional de ce syndicat, a jugé que les négociations n’ont aucunement avancé. Il explique notamment la situation en faisant un exemple sur un repas de Noël, avec une belle nappe sans rien d’autre.
À cette époque, à la mi-décembre, un conflit de travail a été ouvert. Ils avaient décidé entre autres que les heures de fonctionnement des machines à sous étaient réduites, mais disponibles. Certains services, par contre, ont été complètement fermés selon toujours leur décision.
Une manifestation à J-1 du Nouvel An
Plusieurs jours après cette décision de la mi-décembre, les employés concernés par le lock-out ont donc décidé de renforcer leur demande. Ils ont profité de l’achalandage du 31 décembre pour manifester. Leur objectif est simple d’après un employé du casino de l’hippodrome : parler au public et s’assurer que le message a été bien compris. C’est ce qu’a souligné Richard Laurin.
Ils n’ont pas hésité à faire une manifestation à la veille du Nouvel An. Cet employé a rajouté que sa famille est restée à la maison et elle comprend l’importance de cette démarche pour celui-ci et les membres du syndicat local. Il est à noter que celui-ci fait partie des employés qui ont été mis en lock-out.
Les litiges qui ont amené à cette situation restent les mêmes : le salaire et le régime de la retraite. De même jusqu’ici, l’arrêt de travail concerne les employés de l’entretien de la machine à sous et du stationnement. Les employés, qui ont effectué cette revendication, ont un contrat de travail dont l’échéance a pris fin le 1er janvier 2014.
Depuis la mi-décembre et jusqu’à cette nouvelle revendication réalisée devant le casino, à la veille du Nouvel An, certaines activités se poursuivent encore. L’hippodrome, le restaurant, le bigot travaillent encore. Les machines à sous également fonctionnent encore, mais avec des heures réduites, c’est-à-dire de midi à minuit uniquement. Les salariés qui travaillent dans ces secteurs n’ont pas été touchés par ce lock-out.