Le bitcoin fait son entrée dans le cercle des bookmakers du Royaume-Uni. En effet, désormais tous les établissements qui possèdent une licence leur permettant d’y opérer légalement, peut dans un avenir proche accepter le bitcoin. L’autorité compétente, l’UKGC, vient de donner son aval. Il fera ainsi partie des moyens de paiement.
Une autorisation très attendue par les joueurs
Il faut noter que cette monnaie virtuelle possède des intérêts considérables pour les joueurs en ligne. Elle offre une très grande discrétion. Effectivement, les paiements ne requièrent pas de diffuser en ligne des données comme les coordonnées bancaires. Elle est aussi très avantageuse, car les frais sont très bas. C’est aussi un moyen de paiement qui offre une transaction plus rapide. Pour résumé, le bitcoin est un paiement très adapté pour les casinos en ligne.
Il faut dire qu’au Royaume-Uni, cette monnaie virtuelle est très appréciée. C’est pour cette raison que l’UK Gambling Commission a décidé de donner cette autorisation de l’intégrer parmi les moyens de paiement. Tous les opérateurs du Royaume-Uni qui possède une licence de pari en ligne peuvent donc en profiter très prochainement. Il faut noter que cette autorisation pourra être appliquée à partir du 31 octobre 2016.
Le bitcoin commence à acquérir une certaine notoriété dans le cercle de l’e-gambling. Pour rappel, quelques casinos l’ont déjà compté parmi les modes paiements. C’est le cas par exemple de BitStarz. Tous les opérateurs qui ont une licence à Curaçao possèdent aussi cette autorisation d’accepter le Bitcoin.
Malte encore réticente face au bitcoin
Si l’UK Gambling a franchi le pas, du côté de l’île de Malte ce n’est pas du tout le cas. L’autorité des jeux qui supervise ce marché, c’est-à-dire la MGA, ne veut pas en entendre parler. D’après elle, c’est une crypto-monnaie qui a un taux de volatilité trop important. Cela constitue un risque important pour les opérateurs qui détiennent une licence maltaise. Elle a souligné également qu’il n’y a eu aucun engouement de la part des exploitants, contrairement au Royaume-Uni. Jusqu’ici les seuls opérateurs qui en ont fait la demande, ont essuyé un refus.
Mais il y a peut-être une lueur d’espoir même si l’autorité semble montrer une certaine résistance. En effet, une rencontre est envisagée avec la Banque Centrale et l’Unité d’Analyse du Renseignement Financier et l’Autorité des Services Financiers. Cet échange aura pour objectif d’étudier le bitcoin pour pouvoir mettre en place une stratégie adaptée au contexte du pays. Il faut dire que malgré le fait que c’est une monnaie virtuelle très volatile, sa popularité ne cesse d’augmenter.
Il faut dire qu’en seulement quelques années, elle a connu une très grande popularité qu’en 2011 elle s’est alignée avec le dollar. Deux ans plus tard, elle avait une très grande valeur, plus que l’once d’or. Pour ces raisons, la séduction opère. Mais c’est aussi pour ses frais de transaction qui varient entre 0 et 2 %. Ce qui est très bas en comparaison avec les établissements bancaires qui appliquent un taux pouvant atteindre les 3 %.