Lorsqu’on est une grande entreprise dans l’industrie des jeux d’argent, quelles que soient les opportunités, on se doit de les saisir. Certaines compagnies dans ce milieu ont bien cerné le concept. Quant à d’autres, non. Le pays du Soleil Levant serait la nouvelle cible de tous les opérateurs de casino de tous les horizons. En effet, la majorité des grands casinotiers espèrent déposer leurs empreintes chez les Nippons. Quant à Caesars Entertainment Corp, il ne se souciait guère de l’avenir que lui apporterait Macao en ce temps-là. Ce dernier avait tort.
Un refus de mauvais augure
Caesars a vite compris son geste. Refuser de prendre part à l’assaut de Macao était la plus grosse erreur de son existence. En effet, cela a commencé en 2002. Ce dernier n’a pas déposé sa candidature pour être l’un des opérateurs privilégiés de Macao. Puis, la firme enchaîne son refus avec la proposition de rachat de la licence de Wynn Resort en 2006. Au fil des ans, Macao surpasse de loin son rival Las Vegas. Le pays est devenu la destination préférée de tous amateurs de casino. D’ailleurs, la puissance de son économie provient surtout de ces établissements de jeux. Le chiffre d’affaires de Caesars s’en souviendra. Cependant, le marché japonais commence à s’émanciper. Dans le cadre d’un redressement budgétaire, le Japon est une solution.
Caesars joue la carte de la musique
Par ailleurs, d’après les informations reçues, Caesars Entertainment compte jouer sur la musique. En fait, il désire réunir les stars de la chanson dans son futur écrin japonais. De plus, compte tenu du fait que les citoyens nippons sont passionnés par les mœurs américaines (cinématographie et musique), ce serait un réel avantage pour l’entreprise. Ainsi, sa future clientèle se bousculera devant ses portes. La vraie raison qui pousse la société à favoriser les spectacles au Japon est qu’il veut en faire son deuxième Las Vegas asiatique. Encore faut-il négocier avec les régulateurs japonais dans le but d’obtenir leur feu vert. Le Japon n’a besoin que de deux à trois opérateurs étrangers dans ses locaux. Bien qu’il soit la perle rare de tous les casinos, il n’en reste pas moins difficile d’attirer ses bonnes grâces. Caesars y arrivera-t-il ? Affaire à suivre.