Depuis déjà plusieurs mois, on peut suivre l’actualité des casinos terrestres dans le Sud de la France. C’est une guerre qui fait rage entre le groupe Partouche et les investisseurs de deux nouveaux casinos à Sanary et la Seyne. A l’heure actuelle, Partouche gère l’établissement de Bandol. Le déploiement de deux nouveaux casinos à proximité de Bandol n’est pas du goût de Fabrice Paire, PDG et président de Partouche.
Le casino de Bandol peut avoir de sérieux soucis si Sanary et La Seyne accueillent des établissements de jeux d’argent. Le tribunal administratif de Toulon a vu, à plusieurs reprises, l’affaire revenir sur leurs bureaux. C’est une guerre intense qui prend place depuis l’année 2012.
Il est vrai que dans le rayon impacté est très faible. La clientèle est la même entre les trois villes. Nous parlons de trois casinos dans un rayon de 20 kilomètres. Une affaire qui peut mettre en péril le casino Partouche à Bandol.
D’après les paroles de l’avocat de La Seyne, le nombre de machines à sous doit être prise en compte. Bandol aurait la chance d’avoir quatre fois plus de machines que le casino de La Seyne. Marseille étant proche de ce secteur, la clientèle est très importante.
A l’heure actuelle, un arrêté a vu le jour. Les casinos qui devaient être créé à Sanary et La Seyne n’ont toujours pas prient place. Une demande a été formulée pour annuler l’arrêté et autoriser l’installation des deux établissements à côté de Bandol.
Malheureusement pour la Seyne, qui a déjà commencée les travaux pour la construction du casino, est dans une situation délicate financièrement. Dans le cas où l’arrêté n’est pas supprimé, la commune va se retrouver dans une situation bien compliquée.
Le groupe Joa devrait diriger l’établissement de La Seyne. La stupéfaction est à la page puisque le directeur ne comprend pas la raison de cet arrêté. Il est bon de savoir que la libre concurrence est un point mis en avant depuis déjà plusieurs années par l’Etat. Dans cette situation, c’est la seule raison valable donnée par le groupe Partouche.
Prenons l’exemple de la région des Alpes Maritimes, c’est un secteur où nous pouvons retrouver une multitude de casinos dans un périmètre très réduit. Au même titre que Fréjus et St Raphael. Il y a un grand nombre d’exemple sur le territoire français qui prouve que l’arrêté doit être enlevé.
D’après les paroles du directeur de Vikings Casino, qui doit voir le jour à Sanary, l’ajout d’un établissement de jeux d’argent peut accroître le chiffre d’affaire des casinos proches. La publicité permet à la clientèle de se diriger vers qu’une seule zone.
Dans cette affaire, l’incompréhension est totale ! Dans chacun des cas, personnes n’arrivent à comprendre la raison de cet arrêté. Les différentes parties ajoutent un élément supplémentaire et prouve, noir sur blanc, que le problème de concurrence n’est pas prouvé ni justifié.
Nous vous tiendrons au courant de l’avancée de cette affaire. Le jugement définitif devrait voir le jour à la mi Février prochain.