La Cour des comptes demande une révision de la loi sur les jeux d’argent. Cette requête est due à la politique des jeux de la France qui est un peu confuse. Didier Migaud, qui maîtrise parfaitement les jeux d’argent était présent lors de la discussion relative au projet de loi sur l’ouverture à la concurrence des jeux d’argent. Cet homme était le président de la commission des finances à l’Assemblée nationale. Il est désormais le président de la Cour des comptes. Le but, en proposant une révision de la loi sur les jeux d’argent est de rendre accessible aux nouveaux opérateurs le coup d’envoi des paris sportifs à l’occasion de la Coupe du monde de football qui aura lieu en Afrique du Sud.
Les solutions apportées par la Cour
Face aux défaites du PMU contre le succès de la FDJ, la Cour souhaite qu’on réétudie la fiscalité. L’objectif est de la rendre plus efficace et plus favorable au développement de tous, surtout aux nouveaux entrants. Pour cela, il faut qu’elle s’accorde aux nouvelles pratiques d’Internet. Pour le bien de tous, il est aussi impératif de renforcer la régulation afin de combattre toute offre illégale. Il faut que toute addiction, blanchiment et fraude soit éliminé ! Pour ce faire, on peut par exemple réduire les durées d’expérimentation ou bien diminuer les procédures d’autorisation.
La Cour propose aussi d’instaurer une carte obligatoire pour pouvoir identifier chaque joueur dans les points de vente. Elle veut également développer l’usage du fichier des interdits de jeux aux points de vente. L’uniformisation des plafonds d’usage des espèces doit aussi être prise en compte, que ce soit pour les gains ou pour les mises. Une autre solution proposée par la Cour afin de lutter contre la fraude. Par ailleurs, c’est aussi une manière de protéger les joueurs.
La dernière chose que la Cour veut mettre au point, c’est d’appuyer les courses de chevaux en mettant en place des incriminations pénales relatives à la corruption hippique et au dopage. Elle condamne l’idée de miser des volumes colossaux avant la course comme font les traders. Pour cela, elle propose la création d’un comité interministériel. Celui-ci va être composé d’un comité de la santé, de l’intérieur, de l’économie, du budget, des sports et de l’agriculture.
Les arguments du gouvernement face à l’ouverture à la concurrence
Le projet d’ouverture à la concurrence permet aux nouveaux opérateurs de profiter des paris sportifs lors de la Coupe du monde de football en Afrique du Sud. Le gouvernement a donné son argument pour défendre cette idée. Le premier argument est la régulation de l’offre des jeux d’argent qui ne cesse de se propager de manière illégale sur Internet. L’autre argument est la création d’une autorité de régulation des jeux d’argent en ligne. En effet, la loi a prévu d’ouvrir trois types de marché sur le web, dont le poker, les paris sportifs et les paris hippiques.En 2015, les joueurs français ont investi 45 milliards d’euros. Ils ont misé 38% dans les casinos, 20% dans le PMU et 29% dans la FDJ.