Une gérante d’une société de promotion immobilière a fait l’objet d’une enquête pour avoir installé une roulette et une table de poker dans un chalet de luxe en location. Le fournisseur des jeux et la gérante ont comparu devant le tribunal dans cette affaire. Cette dernière est accusée d’avoir mis à disposition des machines de jeux de hasard dans un endroit privé. Le fournisseur, pour sa part, a été présenté comme étant son complice.
Une enquête qui commence en 2011
C’est suite à un signalement effectué par les services d’État de la surveillance générale des casinos que tout à été découvert. Ils avaient alors, en décembre 2011, transmis l’information à la gendarmerie. Une société spécialisée dans la vente de billards et de machines de jeux d’argent a conclu une vente d’une roulette de casino ainsi qu’une table de poker. Cela aurait pu être un acte banal et courant, mais le détail qui a surpris les enquêteurs est la société à qui ces deux appareils ont été vendus.
En effet, c’est à une société de promotion immobilière de Courchevel 1850 qui l’a acheté. Très vite, les enquêteurs y ont fait une descente. Dans un chalet de luxe mis en location, pour 200 000 € la semaine, se trouvaient la roulette et la table de poker. Après cette découverte, la gérante de la société a été récemment appelée à comparaître devant le tribunal correctionnel. Il s’agit d’une femme de 59 ans. Il s’agit d’un délit, car elle a installé des appareils de jeux de hasard dans un endroit privé. Mais il n’y a pas qu’elle, car la société qui lui avait fourni a été accusée de complicité.
L’accusée parle d’une pièce décorative
Devant une telle accusation, la gérante du chalet s’est défendue avec un argument un peu bizarre. Cette pièce dit-elle était destinée occuper les gens. Ils pouvaient jouer aux baby-foot, au billard ou à des jeux de société. Pour ce qui est de la roulette, elle n’était là que pour décorer selon la prévenue. Mais selon la présidente du tribunal d’Albertville, cet argument ne tient pas la route. En effet, elle a obtenu une information qui contredit la version de la gérante.
Un employé un chalet était en recherche active de croupiers pour tenir les tables durant des soirées de jeux. C’est un témoignage qui a été recueilli sur les lieux. Mais la femme de 59 ans dit ne pas avoir eu connaissance d’une telle démarche. En sus, les enquêtes ont permis de savoir que les joueurs avaient des billets en main, quand ils étaient autour de la roulette. C’est une infraction selon le procureur même s’il ne s’agit d’une grosse somme d’argent.
Du côté de l’accusé, son avocat parle d’une absence d’intention de perpétrer un délit. Il la défend en affirmant que sa cliente n’a pas eu l’intention de faire de l’endroit une salle de jeu. Pour l’heure le procureur de la République a requis 20 000 € d’amende pour la société de promotion immobilière. Mais le jugement définitif dans cette affaire sera connu prochainement.