Eugène Melnyk, grosse fortune au Canada, refuse de payer une dette de jeu de 1 million de dollars au casino Mohegan Sun. Celui-ci dénonce une manipulation de la part des responsables du casino. Il accuse précisément ces responsables d’avoir refusé d’encaisser ses gains lorsque la chance lui souriait encore.
Il dénonce une manipulation de la part du casino
Les faits se déroulent en 2017, durant la fête de la Saint Patrick. Eugène Melnyk, riche homme d’affaires et propriétaire d’un club de hockey sur glace dans la capitale canadienne, décide de se rendre au carré VIP du Mohegan Sun Casino, pour une partie de jeux. Tout se déroulait pourtant bien pour ce milliardaire. Il était victorieux de plusieurs parties de jeux (dont le montant reste inconnu du public), jusqu’au moment où le casino refuse d’encaisser ses gains et l’encourage à jouer davantage. La chance étant de courte durée, Melnyk réalise des pertes qui entrainent une dette de 900 000 $ dans son compte au sein du casino.
Le casino réclame au milliardaire la somme totale de 1 million de dollars, qui représentent 900 000 $ de dettes, des frais liés au procès, à l’administration et des intérêts. Cependant, le riche homme d’affaires s’oppose au paiement de cette somme, il prétend avoir été manipulé par les responsables du casino. À qui revient la faute ? Au Casino ou au milliardaire, dont la fortune est évaluée à 1,21 milliard de dollars ? Une chose est sûre, aucun consensus n’a abouti jusqu’ici.
Comment a-t-il pu contracter une telle dette de jeu ?
Pour comprendre comment Melnyk a pu contracter une telle dette de jeu, il faut comprendre le fonctionnement ou le traitement que les casinos réservent à leurs différents joueurs. En effet, une différence qui existe entre un joueur VIP et un joueur ordinaire est que le joueur VIP n’a pas recours à l’argent liquide dans un casino. Les casinos leur offrent des avances en jetons ou « Markers », privilège auquel n’ont pas droit les joueurs ordinaires (ceux-ci font leur mise directement avec de l’argent liquide issu de leurs portefeuilles).
Par mesure de prudence, les joueurs VIP évitent de se déplacer dans des casinos avec de fortes sommes d’argent liquide. Ils empruntent de l’argent auprès des casinos sous la condition de fournir des justificatifs bancaires qui permettent de recouvrir la somme prêtée en cas de pertes. Néanmoins, ces joueurs nantis mettent parfois du temps à rembourser leurs emprunts. Certains produisent de fausses informations bancaires comme c’est le cas de la récente affaire Thomas Fabius ; tandis que d’autres refusent simplement et catégoriquement de s’acquitter de leurs dettes, de manière fondée ou non, comme c’est le cas de ce riche homme d’affaires Canadien.