Le gouvernement australien vient de rendre son verdict sur la demande d’autorisations d’un casino à l’est du pays. Le projet qui est estimé à plusieurs milliards de dollars a été rejeté. C’est un futur casino qui est initié par une société sino-australienne. Le projet avait déjà provoqué la colère de la population à cause de sa taille. Le futur casino devait faire partie d’une station intégrée.
Un immense projet qui ne verra jamais le jour
Récemment, un projet de casino a été présenté au gouvernement fédéral australien. Il s’agissait d’un futur établissement qui devait voir le jour dans l’est du pays, en bord de mer, qui est une région touristique très fréquentée. Le soumissionnaire est un consortium appelé ASF. Il est composé d’une entreprise sino-australienne et de deux sociétés publiques chinoises. Le projet, qui est une station intégrée, avait été estimé à 3 milliards de dollars. Mais dès la présentation, la population démontrait déjà leur manque d’enthousiasme vu la taille du complexe.
Les défenseurs de l’environnement ont aussi manifesté leur refus, car le projet serait une menace pour l’équilibre de la faune. Il devait inclure, outre le casino, plusieurs hôtels, des centres de divertissements, des lieux de conférences, des commerces et des résidences. C’est un projet qui date de 2014 et avait été présenté au public qui l’avait déjà, à l’époque, vivement critiqué. Finalement, le gouvernement a décidé il y a quelques jours de refuser sa mise en œuvre. Il s’avère qu’il nuirait à la stabilité environnementale.
Un projet menaçant pour la région
Selon les défenseurs de l’environnement, ce projet est une vraie menace. Des entreprises locales qui travaillent dans les jeux pourraient en payer les frais et encaisser des conséquences désastreuses comme une fermeture définitive. Mais outre ces dernières, la présence d’un tel complexe bouleverserait complètement l’équilibre de la faune. La préservation de cette richesse est une priorité selon le Premier ministre du Queensland, Annastacia Palaszczuk. Elle a tenu en outre à préciser que l’est du pays est un de ses endroits préférés.
Cette préservation, dit-elle, est pour la génération future. Elle a souligné également qu’il n’est pas exclu de lancer un projet de remplacement qui sera mené par les autorités locales. Mais il faudra impérativement respecter les directives d’urbanisme. Elle précise dans ses propos l’importance de minimiser le nombre d’étages et la densité. Il doit y avoir un compromis en faveur de l’environnement pour pouvoir le protéger, mais aussi des valeurs sociales et le développement du commerce. Pour l’heure, aucune réaction n’a été émise par le consortium. Mais le gouvernement campe sur ses positions.