Le groupe Joa comme de nombreux autres grands opérateurs européens veut se lancer dans la quête de nouvelles alliances, mais cette fois-ci au niveau européen. Après être sorti d’une longue bataille afin de pouvoir redresser les barres et des résultats satisfaisants ces derniers temps, le groupe a décidé de se lancer dans un nouveau projet : conclure des collaborations entre opérateurs européens.
En route vers une alliance européenne
Pour les opérateurs européens, notamment le 3e groupe français Joa, une image internationale est désormais un projet qu’il faut rapidement mettre sur pieds. Principalement pour Joa, il se sent désormais prêt à mettre en place un partenariat avec des opérateurs étrangers. Laurent Lassiaz, qui est à la tête du groupe, a affirmé que l’étape des alliances entre Européens est aujourd’hui dans la tête des dirigeants des groupes dynamiques. Il souhaite en outre être parmi les premiers à initier cette tendance.
Il n’y a pas meilleur rebond après de longues années noires pour Joa. Cependant, ce sera un travail qui ne sera pas de tout repos. D’après le délégué général du syndicat professionnel des Casinos de France, Jean-François Cot, les différences persistent encore sur le marché européen. C’est le cas par exemple au niveau de la politique de la fiscalité et de la règlementation. Chaque pays possède sa marche à suivre et ses traditions.
Les changements s’opèrent au niveau des pays européens
Les collaborations entre pays membres de l’Union commencent à se tisser. C’est le cas en France. Si la plupart des casinos appartiennent à des sociétés françaises, des opérateurs étrangers débutent leur incursion sur le marché. En 2015, en outre, le groupe Ardent, qui vient de la Belgique, a décidé de racheter des établissements appartenant au groupe Barrière. Il s’agit des casinos de Briançon, de Carnac et de Port-Leucate.
Mais il n’y a pas qu’en France que les changements s’opèrent. Aux Pays-Bas, les autorités comptent privatiser Holland Casino, courant 2017. Cet établissement détient le monopole des jeux. Il compte aussi 14 salles de jeux. L’Autriche a également déjà un projet d’envergure internationale pour le casino Austria. Joa souhaite aussi faire la part des choses en projetant de faire des acquisitions hors des frontières françaises ou mieux encore être racheté par un groupe dans le cadre d’un partenariat paneuropéen, pour mettre en place un géant international.
C’est en ces termes que M.Lassiaz a montré son désir de faire partie d’un groupe étranger. C’est une idée tout à fait concevable, d’autant plus que Joa est dans le vert et que les affaires marchent bien pour le 3e opérateur de France. Il détient actuellement 22 casinos. Il a aussi de très bons résultats avec une progression pour le mois d’octobre. Il a aussi eu la volonté de se redresser en mettant en place une stratégie de désendettement. Il a choisi aussi une politique de diversification en se tournant vers d’autres activités comme la restauration, les bars, les cinémas et bien d’autres encore.
Grâce à tous ces efforts, le groupe Joa a vu sa clientèle rajeunir l’âge moyen est de 43 ans actuellement s’il a été de 63 ans auparavant. Le directeur espère que 2017 affichera des résultats encore meilleurs et que Joa aura une hausse de 10% sur son bénéfice.