Le marché du casino en ligne est un secteur florissant. Ce petit business tourne bien quand tout le monde y trouve son compte et qu’il n’y a pas d’arnaque. Les opérateurs attirent et reçoivent des membres venant des quatre coins du monde. En retour, les internautes y trouvent un moyen de se distraire, et de remporter une belle récompense de temps en temps. Toutefois, il arrive que certaines personnes pensent faire fortune sans attendre le hasard ou la chance. Comme dans les établissements physiques, il y a toujours des petits malins qui tentent de dévaliser les casinos virtuels par tous les moyens possibles. En effet, il existe des failles dans le monde virtuel. Et c’est cette faille que les malfaiteurs tentent d’exploiter pour escroquer les opérateurs en ligne.
Une faille dans les machines à sous
Récemment, c’était au tour de l’éditeur Aristocrat Leisure d’être la cible d’un pirate informatique dénommé Alex. Derrière ce pseudo se trouve un hacker de nationalité russe qui a apparemment trouvé une faille dans les iSlots de la compagnie Aristocrat. L’individu en question a pu réaliser ce prodige en filmant le déroulement des parties, puis d’étudier minutieusement les vidéos afin de déceler les failles. Toutefois, ce genre d’opération ne peut s’effectuer sans connaissances aiguës en mathématique et en programmation. Les recherches menées par le hacker lui ont donc permis de déchiffrer l’algorithme des logiciels proposés par la firme Aristocrat et de prédire ainsi le bon moment pour faire fortune.
Mais quel est le réel objectif de l’individu ?
Selon ses dires dans un mail, il dénonce l’escroquerie réalisée par les éditeurs de jeux de casino. Selon lui, les produits proposés actuellement étaient tout simplement un moyen pour extorquer de l’argent aux parieurs. Son rôle est de restituer les gains volés par les créateurs de logiciels aux victimes. À première vue, le malfaiteur agit comme un super héros des temps modernes, ce qui lui a valu le surnom de « Robin des Bois des casinos ».
Toutefois, la noblesse semble uniquement factice puisqu’une source a indiqué que l’individu a demandé une rançon à l’entreprise Aristocrat pour qu’il ne dévoile pas au grand public la fameuse faille. Bien sûr, la société australienne n’a pas voulu céder à ce chantage. Le groupe est sur le marché de l’e-gaming depuis 1953 et ce n’est pas aujourd’hui qu’un pirate informatique va lui apprendre le sens des jeux d’argent équitables. De plus, le fournisseur n’a jamais eu de fâcheux antécédents avec les autorités compétentes dans ce secteur et ses œuvres disponibles dans les ludothèques ont obtenu une autorisation spéciale avant d’être mises en ligne. En bref, Alex s’est attaqué à la mauvaise cible. Il va très certainement subir les conséquences de ses actes.