Sur le territoire canadien, l’industrie du jeu d’argent et de hasard en ligne génère plus d’une trentaine de milliards de dollars. Les bénéfices engendrés par le secteur ont été multipliés par trois grâce à des offres de plus en plus diversifiées.
Zoom sur la réglementation en vigueur
Actuellement, des milliers de personnes travaillent dans le milieu du jeu de hasard en ligne et dans les différents établissements de jeu du pays. Le gouvernement prévoit de mettre en place une suite de programmes destinés aux recettes fiscales et organismes sociaux qui s’élèvent au moins une dizaine de milliards de dollars chaque année. Contrairement aux normes françaises, la loi canadienne n’impose nullement une différence entre le jeu en ligne et les divertissements accessibles dans un lieu physique. Avec la légalisation du secteur, les provinces proposent désormais des jeux de hasard en ligne notamment une variété de loteries et autres formules pouvant intéresser les parieurs.
Au Canada, le jeu en ligne est devenu un monopole d’État permettant au pouvoir en place de collecter le plus d’avantages possible. Récemment, le gouvernement du Québec a fortement sollicité la modification du Code criminel concernant les jeux de hasard en ligne. Le texte devrait notamment accorder des licences à des personnes morales tout en respectant des règles bien établies. Parmi les grands bénéficiaires du secteur, les provinces de l’Ontario, du Québec, de la Colombie-Britannique et de l’Alberta sont en haut du classement. Les sites de paris et de casinos en ligne réputés sont exploités dans ces contrées. Les prestations vont des jeux de casino, des loteries, des paris sportifs et des machines à sous. D’un point de vue légal, le jeu est toujours interdit au Canada. Cependant, les provinces canadiennes ont l’autorisation d’exploiter le filon en adaptant les produits de jeu en fonction des demandes. À noter que chaque province applique ses propres lois. De ce fait, seules les associations caritatives ou religieuses ont la possibilité d’organiser des bingos ou des loteries en vue de récolter des fonds et réunir la communauté.
L’obtention des licences au Canada
Contrairement aux autres pays, les jeux sont fournis par les autorités en présence des sociétés d’État. La transaction s’effectue souvent par l’intermédiaire des commissions et des entreprises, donc, pas de permis obligatoire. Dans les différentes provinces, les sociétés de loterie collaborent avec des acteurs privés pour proposer leur service. Il s’agit d’un contrat permettant d’éliminer le concept de licences de jeu. Néanmoins, la délivrance de permis et de contrats s’appuie sur des conditions bien spécifiques en tenant compte des produits de jeu et des revenus.
L’accès facile aux jeux d’argent en ligne n’empêche pas le Canada d’instaurer un programme de protection des joueurs et des internautes. Face aux risques d’addiction, le pays investit des millions de dollars dans cette lutte incluant la recherche, la prévention et le traitement.