En 2011, Guo Meimei, une jeune femme chinoise de 23 ans, avait terni l’image de la Croix Rouge en se faisant passer pour l’administrateur d’une organisation gérée par l’organisme de bienfaisance. Elle est actuellement inculpée pour l’exploitation d’une maison de jeu.
La jeune femme a d’ailleurs reconnu les faits qui lui sont reprochés. Elle risque de ce fait une peine d’emprisonnement pour avoir exploité des activités illicites avec Zhao Xiaolai, son amie et complice. Outre, l’accusation de diriger une maison de jeu, Guo Meimei est également accusé de commerce de sexe et de déclarations mensongères via un site internet.
Coupable d’exploitation de maison de jeu
Une Chinoise de 23 ans, Guo Meimei, a reconnu être coupable d’exploiter une maison de jeu. Tout commence en juillet 2014, lorsque les autorités policières de Beijing suspectent des activités de jeu illicites sur internet. La jeune femme était à cette époque à la tête d’une petite exploitation liée à la coupe du monde de football. Ce petit trafic a fait l’objet de plusieurs arrestations, dont celles de 7 joueurs. La police a arrêté Guo Meimei au mois d’aout 2015 pour avoir dirigé un casino. Selon le parquet populaire du district de Dongcheng à Beijing, une enquête approfondie a été menée afin de récolter des preuves concrètes et incontestables à l’encontre des joueurs déclarés comme étant membres d’un réseau de paris en ligne. L’autorité judiciaire a fait savoir par la suite que les éléments recueillis incriminaient Guo et son amie Zhao Xiaolai.
Pour monter son exploitation illégale, la jeune femme s’inscrivait sur des sites de jeux en ligne l’étranger. Grâce à ses comptes sur ces plateformes virtuelles, elle pouvait parier soit par téléphone soit par WeChat. Qui plus est, Guo Meimei est accusée d’avoir publié de fausses informations sur un site internet créé à l’étranger.
Outre la gestion de casino, Guo Meimei est également accusé de proposer des services sexuels. Selon la loi de procédure pénale en Chine, ce commerce sexuel n’est pas sanctionné par la loi pénale, mais est considéré comme étant une violation du règlement sur la gestion de la sécurité publique. Ainsi, les procureurs n’ont retenu que l’accusation de gestion de casino. Cette exploitation illégale, que la jeune femme a reconnue, est en général sanctionnée par un emprisonnement de moins de trois ans. Si le manquement est trop important, la peine peut être plus lourde, entre trois et dix ans de prison.