La scandaleuse affaire de corruption mêlant Tsukasa Akimoto et l’entreprise de jeux de hasard 500.com semble maintenant éclabousser un des plus grands noms du secteur des casinos en Asie : Melco Resorts and Entertainment Limited. Le premier et principal accusé dans cette scandaleuse affaire de corruption (T. Akimoto) aurait côtoyé l’établissement de Melco avant la révélation de l’affaire. Mais Melco déclare qu’aucune irrégularité n’a été commise lors de la visite de l’homme politique (bref, Melco fait savoir que ce dernier n’a reçu aucun traitement de faveur, et qu’il n’y a a priori pas eu de corruption). Il faut savoir que tout comme 500.com, Melco vise également l’obtention d’une licence de jeu au Japon.
Melco subit une perquisition des forces de la justice
De nombreux doutes planent sur l’implication de Melco Resorts and Entertainment Limited dans l’affaire de corruption liant Tsukasa Akimoto et l’entreprise chinoise 500.com. Inside Asian Gaming rapporte dans un compte rendu provenant d’indiques locaux que le siège japonais de Melco Resorts situé à Hong Kong a été perquisitionné par les agents du cabinet du procureur du district de Tokyo. L’évènement s’est produit lundi, conformément à l’investigation visant à évaluer la potentielle implication de la compagnie de casinos dans cette affaire de corruption.
En outre, Inside Asian Gaming a affirmé que la procédure à l’encontre de la compagnie de casino au Japon était couplée à une descente accompagnée de la saisie d’un lot de documents effectué le 17 janvier. Les forces de l’ordre ont affirmé que le politicien Akimoto aurait déjà fréquenté les locaux de Melco à Tokyo.
À titre de rappel, Akimoto était vice-ministre des Infrastructures, des Terres, des Transports et du Tourisme, et ancien membre du bureau de Shinzo Abe, le Premier ministre japonais. Arrêté le 25 décembre, il a été accusé d’avoir encaissé la somme de 7,2 millions de yens, soient 65 370 $ en dessous de table de la part de l’entreprise chinoise 500.com, cela afin d’améliorer la chance de 500.com d’obtenir une licence de casino à Hokkaido/Okinawa.
Melco Resorts souhaite éviter tout commentaire concernant l’enquête
Tout comme l’entreprise chinoise 500.com, Melco Resorts convoite l’une des trois licences de casinos au Japon, en plus de Studio City Macau, City of Dreams Macau et Altira Macau qu’il contrôle déjà. Après avoir abandonné le projet de casino à Osaka estimé à 10 milliards de dollars, la compagnie a décidé de se focaliser sur Yokohama, afin de tenir tête à ses concurrents, dont le Las Vegas Sands Corporation et Wynn Resorts Limited.
Au sujet de l’enquête, Melco a exprimé son désir de ne pas faire de commentaire à ce propos, en soulignant tout de même que le politicien avait bien eu à côtoyer leur établissement sans qu’aucune irrégularité ne se soit commise.
La société Melco Resorts a malgré tout publié une ancienne déclaration stipulant qu’au cours de la visite de l’homme politique, celui-ci n’avait bénéficié d’aucun extra tel que des divertissements, repas, ou hébergement. La déclaration fait également état du fait que Melco Resorts n’avait reçu aucun extra d’aucune sorte de la part de Tsukasa Akimoto.