Comparés à la fulgurante évolution des casinos en lignes depuis les années 2000, les opérateurs terrestres ne font pas le poids. Les établissements terrestres ont connu sept ans des calvaires. En effet, leurs taux de fréquentation tombent en chute libre et leurs chiffres d’affaires vacillent. Cela dit, ils ne baissent pas les bras. Malgré le marché fragilisé, le PBJ de certains casinos est en hausse. D’autres en font un concept de vie. En somme, de nombreuses maisons de jeux en France commencent à se moderniser. Faisons le point sur cette actualité.
Le printemps revient pour les casinos terrestres
Comme énoncé ci-dessus, les casinos terrestres n’ont pas la même popularité que ses rivaux les casinos en lignes. Ceci dit, ces derniers ne se laissent pas faire. Prenons exemple sur l’Hérault. À part les 600 € de mises par habitant dans un casino, c’est l’un des cinq établissements de jeux le plus convoité de toute la contrée française. Durant la troisième année consécutive en 2017, son PBJ a atteint les 2,292 milliards d’euros répartis sur 200 casinos. Par rapport au PBJ de 2016, on peut voir une progression de 2,45 %.
Par ailleurs, le groupe Partouche et le groupe Tranchant commencent à revivre. Les casinos de Palavas et de la Grande-Motte de la filiale Partouche en savent beaucoup sur le sujet. L’entreprise a réussi à amasser un produit brut des jeux de 27 M€ soit 4,88 % en 2017. Ce qui le propulse à la seizième place de classement des casinos de l’hexagone. Le Flamingo du Grau-du-Roi a aussi perçu un accroissement de 7,27 % soit 17 M€ au cours de la même année. Selon Nicolas Martinez, le Flamingo a été rebâti en 2016 depuis l’intérieur comme à l’extérieur du complexe. Les machines à sous sont mises en valeur et les services sont désormais à la disposition de tout le monde.
Les casinos français misent surtout sur une clientèle jeune
Bien que les personnes âgées représentent la majorité de la population de France, les casinos se focalisent surtout sur la jeune clientèle. Monsieur Martinez explique qu’en période estivale, le taux de fréquentation s’estime à 40 %. Même si le chiffre d’affaires est de 15 %, l’objectif des casinos est d’être un carrefour de vie. Cependant, le lieu d’implantation de ces lieux ludiques joue un rôle très important. Le palace des jeux Barrière du Cap d’Agde était sur l’île des Loisirs et la fréquentation était au plus bas. D’après le directeur du casino Olivier Stachowiak, leur taux de fréquentation a augmenté de plus de 20 % à l’instar du mois de juillet 2017 quand l’équipe s’est installée sur une station.
D’après l’observation du président du syndicat des Casinos de France, Jean-François Cot, 41 % des départements de jeux français ont vu leurs PBJ s’amoindrir. Seuls les grands casinotiers comme Barrière et Partouche sont protégés des aléas de la vie.