Après avoir été à la rencontre des enquêteurs du service central des courses et des jeux de France, Actu Hauts-de-Seine produit un documentaire qui résume le rôle de cette institution policière créée depuis 1892. Dirigé par un commissaire divisionnaire nommé Stéphane Piallat, ce service s’occupe de plusieurs choses. Il travaille sur la délivrance des licences de jeux d’argent et des loteries, il traque les délinquants qui s’aventurent pour salir ce secteur qui rapporte plus de 2 milliards d’euros par an, il conseille et sensibilise sur les méfaits du jeu.
À la découverte du service central des courses et des jeux
Dans un documentaire produit par Actu Hauts-de-Seine le service central des courses et des jeux basé à Nanterre dans les Hauts-de-Seine résume quelques aspects liés au jeu. Les journalistes de ce média sont allés à la rencontre des enquêteurs de cette institution policière créée depuis 1892. Actuellement, ce service est dirigé par le commissaire divisionnaire Stéphane Piallat. La compétence dudit service s’étend sur les casinos, les courses hippiques et même les points de vente PMU et Française des Jeux. Dans le documentaire, Stéphane Piallat explique plusieurs choses qui renvoient au rôle joué par ce service qui se charge de garantir la sécurité, de rappeler les règles de bonne conduite, l’obtention et l’exploitation des licences dans l’industrie des jeux de hasard en France. Une brève description de ce service voudrait qu’un petit commentaire soit fait sur ces machines à sous qui se font remarquer dès la sortie des ascenseurs lorsque les usagers se rendent dans cette institution. Pour confirmer le rapprochement avec le monde des jeux, comme table de réunion, c’est un tapis de roulette qui est utilisé dans le bureau du commissaire divisionnaire.
Malgré le fait que les jeux de hasard ne soient pas trop plébiscités par le gouvernement français, ceux-ci ont toujours été pour les hommes une tentation, une passion meurtrière qui conduit certains à s’oublier, à oublier les règles sociales établies et surtout les comportements normaux. Beaucoup abandonnent leur avenir à la merci de la loterie et finissent par croire au mystère de la chance. Dès lors, cet organisme public se met à identifier des cas tels que les tripots, la triche et même surtout les méfaits et comportements déviants qui naissent dans le cadre des activités de paris dans des casinos réglementés ou non.
Faire jouer les adeptes en toute sécurité… et des rôles multidimensionnels
Comme il a été souligné plus haut, l’une des missions du service central des courses et des jeux, c’est de permettre aux joueurs de profiter pleinement d’un moment de divertissement dans des cadres sécurisés. Pour assurer cette fonction, le commissaire divisionnaire qualifie ce service de protéiforme, d’un service qui est présent partout et sur tous les fronts. Autrement dit, ce dernier et ses hommes couvrent la métropole et les DOM-TOM.
Le service est aussi compétent pour la délivrance et du retrait des agréments aux opérateurs du secteur, car le commissaire ne cesse de rappeler que le but principal du service, c’est de voir le parieur jouer en toute sécurité. Sur le plan administratif aussi, ce service détient toute une pile de documents pour assurer le suivi même des personnes chargées de siéger comme croupier dans ces établissements de jeux. Du gérant d’un service de PMU au distributeur de cartes, tout le monde est catalogué dans le fichier.
Aux trousses des fraudeurs et des tripots…
Sur le plan judiciaire, ce service joue aussi un rôle important. C’est le véritable acteur de la lutte contre les fraudes aux paris, le démantèlement des tripots et l’accomplissement des joueurs vulnérables et les délinquants qui se permettent de semer le chaos dans le milieu des jeux.
En France, il existe plus de 200 casinos et ceux-ci sont des endroits qui réunissent tout type de profil. En effet, il y a 203 casinos dans l’Hexagone et 40% des hippodromes d’Europe. Dans cette liste, les casinos rapportent plus de 2 milliards d’euros chaque année. Du coup, il y a de quoi voir s’agiter un bon nombre de personnes de ce côté ; en même temps, il faudra aussi contrôler les gestes des uns et des autres.
Dans une zone comme Paris, la capitale, l’univers du jeu est un peu spécial. Il est en effet difficile de rencontrer des casinos en Ile-de-France. Excepté du casino d’Enghien-les-Bains, ces établissements semblent ne pas exister officiellement ; tous ayant été fermés au début des années 2000… Mais il existe quelques clubs de jeux. Pour être plus précis, ils sont au nombre de sept dans la capitale. Étant encore en phase expérimentale jusqu’en 2024, il faut s’y attendre à tout (à leur fermeture au pire des cas ou à leur prolifération).
Tout cela a nourri l’idée aux différents joueurs et fans des jeux à développer des germes pour jouer dans la l’obscurité. En effet, il existe des tripots clandestins en France et même en région parisienne. Selon le commissaire divisionnaire, certains tripots s’imposent jusqu’au point de vouloir évincer les établissements réglementés. Dans ces lieux où tout se passe de manière plus ou moins professionnelle, il faut s’attendre à tout. Dans ces lieux, des cercles de malfaiteurs se créent au quotidien, des bandits jouent entre eux. Et à côté de ces individus dangereux, un public plus large vient s’incorporer pour présenter une population mélangée à une autre. Hormis ce type de population, il existe aussi des personnes de même nationalité qui s’engagent à ne jouer qu’entre eux. Cela contribue ainsi au développement des tripots dits communautaires. Un exemple, considéré comme banal, est celui qui présente les membres de la communauté philippine, qui ont cette habitude depuis des années de se réunir au bois de Boulogne pour suivre des combats de coqs en direct sur des écrans géants. Dans ces groupes communautaires aussi, la délinquance n’est pas toujours loin, car Stéphane Piallat souligne que dans ces milieux aussi, il est récurrent de découvrir que certains gagnants se sont fait voler leurs mises ou tout leur argent.
La triche aussi est présente dans l’univers des jeux. C’est un véritable fil à retordre pour les croupiers et personnels des salles de jeux. En effet, ceux-ci dans leur formation sont formés en tenant compte des éventuels cas de triche auxquels ils seront confrontés une fois sur une table conventionnelle de jeu. Ils sont initiés pour détecter les techniques de manipulation de cartes et de jetons et aussi à d’autres techniques plus sophistiquées utilisées par les mauvais joueurs.
En dernier lieu, le documentaire s’est aussi penché sur quelques cas où des joueurs adoptent de mauvais comportements après des échecs ou des victoires. Une fois, il y a eu un cas présentant une femme sous curatelle qui s’est fait voler un ticket gagnant de 500 000 euros. Le coupable était son voisin de comptoir. Une autre fois, un homme, ne supportant pas son échec après avoir joué aux machines à sous, s’est mis à fracasser l’appareil qui a « avalé » son argent avec un tabouret. Tellement irrité, il hurlait pendant qu’il détruisait l’appareil. Un autre cas a porté sur celui d’un joueur riche qui s’est permis de voler quelques jetons appartenant à son voisin de table.