Les casinos francophones sont au bord de la faillite. Le syndicat des Casinos de France a lancé un appel de détresse concernant les casinos terrestres. Malgré le nombre imposant des maisons de jeux en France, la situation est critique.
La rude bataille des casinos terrestres
L’année dernière, les chiffres d’affaires des casinos français ont connu une hausse tout de même importante. Il n’en reste pas moins que les opérateurs sont en difficulté. Hormis la croissance de la maison de jeu Enghien-les-Bains, l’industrie des jeux d’argent en France reste stagnante. Voire alarmante. En effet, 20 à 30 d’entre eux sont sur le point de fermer leurs portes dans peu de temps. D’ailleurs, le syndicat des Casinos de France soutient cette affirmation. Le déficit budgétaire est la principale cause de cette chute. Pourtant, la France compte près de 200 casinos à son actif. À l’instar des autres pays européens, admettez que c’est conséquent. Cela dit, nombreux sont ceux qui peinent à trouver des clients. Ainsi, les acteurs font de gros investissements dans les activités annexes. Près de cent millions d’euros par an sont mis dans les spectacles et autres divertissements. La réflexion est de mise.
De plus, conformément aux dires du syndicat, les établissements de jeu lucratifs souffrent de la hausse des taxes. Ainsi, plus d’une vingtaine de casinos seront en danger cette année. Par ailleurs, les représailles du grand public font tache dans le tableau. La plupart des gens voient les casinos comme une grosse usine à blanchiment. Compte tenu du fait que l’affaire du groupe Partouche a fait couler énormément d’encre chez les médias, c’est compréhensible. Organiser des tournois de poker et mentir sur les mises, cela incite au doute. Vu la clandestinité des casinos en lignes en France, les casinos terrestres sont sur la défensive par rapport à leurs activités. Même s’ils courent à leurs pertes, ceux-ci défendent leur notoriété. À l’heure qu’il est, les patrons des casinos français se demandent s’ils mettront la clé sous les verrous ou s’ils doivent remettre en question les politiques des jeux.