Sally Gainsbury de l’université Southern Cross est l’auteure d’une étude sur l’impact des jeux d’argent en ligne par rapport au jeu pathologique. Selon cette étude, les jeux en live sont sources de problèmes au même titre que les jeux sur salle virtuelle.
Les sites de jeux en ligne ont certes une part de responsabilité dans la recrudescence de la dépendance, mais ils ne sont pas les seuls à blâmer. Le constat avancé par cette étude est contraire à celui donné par Sheldon Adelson, l’homme qui affirme que les jeux d’argent en ligne sont la source des problèmes de jeu. Selon Sally Gainsbury, les casinos en ligne sont beaucoup plus stricts concernant le contrôle d’identité. Sheldon Adelson affirme par ailleurs que les mineurs arrivent facilement à le contourner.
Les jeux en ligne et les problèmes d’addiction
Une étude réalisée par Sally Gainsbury de l’université Southern Cross traite d’un sujet sensible à savoir la responsabilité des jeux d’argent en ligne en ce qui concerne les problèmes l’addiction. Cette étude réfute la thèse disant que les jeux online sont beaucoup plus dangereux et donc plus addictifs que les jeux en live. Les problèmes rencontrés par certains joueurs peuvent s’être développés en salle de casino terrestre ou en ligne. Les risques liés à internet sont les mêmes que ceux constatés dans les casinos en dur. L’addiction de certaines personnes peut avoir été accentuée par les jeux en ligne, cependant cette dépendance peut également s’aggraver avec les jeux en live. Selon l’auteur de cette étude, affirmer que les jeux en ligne poussent les joueurs à devenir des joueurs problématiques est trop simple. Différents facteurs sont à prendre en compte et la part de responsabilité des jeux en live est aussi importante que celle des jeux virtuels.
D’ailleurs, Sally Gainsbury souligne qu’en général un joueur souffrant d’addiction est devenu dépendant sans avoir eu recours à internet. En principe, il a tout d’abord commencé à fréquenter les établissements de jeux près de chez lui ou bien il s’est adonné aux jeux de grattage. En outre, l’étude appuie le fait qu’un casino virtuel exige plus de justificatifs sur l’identité d’un joueur qu’un casino terrestre.
Sheldon Adelson n’est pas du tout d’accord avec le résultat de l’étude menée par Sally Gainsbury. Il est celui qui a pour projet d’interdire les jeux d’argent en ligne aux États-Unis. Il est persuadé que les risques liés aux jeux d’argent en ligne sont beaucoup plus importants que ceux en rapport avec les jeux en live. Il insiste également sur le fait que les jeunes mineurs arrivent facilement à contourner les interdictions sur les sites de casino en ligne.
L’interdiction des jeux en ligne n’est cependant pas une bonne idée selon un grand nombre de gens. Selon certains, interdire les casinos virtuels risque fort d’accroitre l’intérêt pour les jeux illégaux. Cette option risque de favoriser encore plus l’addiction. La meilleure solution est encore de bien réguler le marché. Sans oublier que les casinos en ligne génèrent de gros revenus pour l’État.