Loto Québec est très strict en ce qui concerne l’application du règlement. Cette fois-ci, c’est dans les casinos que se trouvent les coupables. Plusieurs employés sont soupçonnés de participer à des parties dans les salles de jeux autochtones. Parmi les accusés il y aurait des croupiers et des cadres. Certaines mesures ont été même prises comme le renvoi et la suspension. Cela concerne en outre des croupiers.
Une lutte acharnée pour le respect du code d’éthique
Loto-Québec ne cesse de mener depuis des années un combat pour faire respecter la règlementation. Durant tout ce temps, beaucoup de mesures ont été prises. La Société d’État a mené une investigation interne. En effet, des cadres et des croupiers de certains casinos ont été accusés de fréquenter des salles dans les provinces et de participer à des tripots illégaux. L’un d’entre eux est même allé jusqu’à jouer avec des clients réguliers de son établissement.
Un autre a été aperçu participant dans une partie de poker. Il y a de quoi mettre la tension avec Loto Québec qui n’est pas du tout ravi. La société, en 2016, a pris des mesures en renvoyant des croupiers. L’un travaillait au casino de Montréal et l’autre était au casino du Lac-Leamy. Un autre a échappé à la sanction après avoir fait des aveux qu’il s’y rendait. L’histoire va plus loin, car des patrons seraient impliqués. Pour la société d’État, c’est une violation du code d’éthique.
Un rappel à l’ordre envoyé aux salariés
Il faut savoir que pour tous les salariés qui travaillent au sein des casinos du Québec, il est formellement interdit de jouer dans les salles dans la province. Ce règlement vise à éviter les conflits d’intérêts. C’est une mesure qui permet d’éviter la partialité de l’arbitrage pour cause de camaraderie. La Société des casinos a tenu à remettre les pendules à l’heure en envoyant un rappel à tous les employés. Ainsi, elle a tenu à leur remémorer que de telles pratiques peuvent leur faire perdre leur emploi.
Preuve incontestable : l’histoire du croupier du Lac-Leamy appelé Steve Raby. Il avait été aperçu dans une salle de jeu clandestine qui se situe à Gatineau. Il y jouait avec des clients réguliers de sa table au casino du Lac. L’histoire s’est terminée par un licenciement. Le croupier a aussi dévoilé un autre nom, Yves Grenon, qui était un de ses collègues. Celui-ci a tout de suite avoué qu’il jouait également dans le même endroit. Il évite de justesse la même sanction que son dénonciateur.