L’URSSAF s’intéresse de près aux pourboires des casinos Barrière

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Barrière

Il y a quelques semaines, l’URSSAF a effectué un contrôle à l’échelle nationale au sein des casinos appartenant au groupe Barrière. Cela concerne essentiellement les pourboires versés dans les établissements. Selon les informations recueillies, l’organisme a fait appel à une dizaine d’inspecteurs pour la bonne démarche du processus.

Une enquête rudement menée

L’Union de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales soupçonne un non-respect de la réglementation dans le cadre de la déclaration des pourboires dans les casinos Barrière. Normalement, on dénombre deux sortes de pourboires, dont ceux provenant des clients qui jouent aux différents jeux disponibles et l’autre versé aux salariés tels que les agents d’accueil et les voituriers. Dans le monde de l’industrie du jeu, les joueurs ont l’habitude de donner de l’argent liquide au croupier ou au chef de table. Que ce soit en jouant à la roulette, au blackjack ou encore à la bataille, cette forme de récompense est courante et parfaitement encadrée. En effet, la somme est classée dans une boîte gérée par la direction du casino et redistribuée en prime sur la fiche de paye. Par conséquent, certains employés augmentent considérablement leur salaire à l’aide des pourboires. D’après les normes établies, la maison de jeu a l’obligation d’installer des caméras de surveillance et une salle de contrôle visant à vérifier toutes les transactions. Tout manquement peut s’avérer catastrophique menant à la fermeture de l’établissement. Il faut le dire, les pourboires ne sont pas toujours réglementés et déclarés d’où l’action de l’URSSAF. Celui-ci pointe du doigt sur les pourboires offerts aux salariés hors des salles de jeu. Moins surveillés, ces agents ont tendance à ne pas suivre les règles en vigueur et profitent de cette forme de discrétion pour accumuler les pourboires.

Le responsable du groupe Barrière déclare que l’enquête est actuellement en cours, mais la procédure ne confirme en rien un possible redressement. Certaines sources évoquent que la marque se prépare à toute éventualité en gardant un approvisionnement de 14 millions d’euros, ce que démentent fortement les dirigeants. Ces derniers attendent impatiemment les conclusions de l’enquête et comptent bien démontrer leur bonne foi sur le sujet.

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