Une étude récente sur les joueurs de la Nouvelle-Zélande vient de démontrer que les courses telles que les courses hippiques ou et la loterie ne sont pas leur loisir préféré. Les joueurs ont une préférence pour les jeux de casino et les paris sportifs.
Les résultats de cette étude en détail
Cette étude est le fruit des recherches de l’Auckland University of Technology. Elle portait sur 6250 personnes. Après avoir interrogé ces personnes, plus de 80 % ont avoué avoir joué des jeux d’argent. Toujours d’après cette étude, la plupart des personnes qui ont joué de l’argent ont du mal à avouer ce qu’ils ont fait du fait que c’est encore aujourd’hui un sujet sensible dans la société et que c’est encore une pratique tabou.
Les jeux de casinos et les paris sportifs sont les divertissements qui sont les plus choisis par les joueurs. Les jeux de grattage ont été délaissés comme les courses hippiques. Toujours d’après les résultats de cette étude, les joueurs choisissent souvent de ne jouer qu’à un seul jeu pour la majorité d’entre eux. Ils sont très peu à choisir de se lancer dans plusieurs jeux à la fois et de manière régulière.
Les problèmes de jeux sont toujours présents
Tant qu’il y a des jeux d’argent, les risques d’addiction sont toujours présents. Ces jeux qui sont de plus en plus présents dans les divertissements de la population sont devenus des activités principales pour une partie. En effet, certaines catégories de personnes présentes plus de risques comme les joueurs qui n’ont pas fréquenté assez longtemps les écoles ou encore les sans-emplois. Ils les conçoivent comme étant des sources d’argent assez facile et qui permettent aussi de gagner une grosse somme d’argent avec peu d’efforts.
Les joueurs du Pacifique ou encore des Maoris sont très concernés par ce problème, car ils ont une moyenne assez élevée en ce qui concerne la fréquentation des établissements qui proposent des jeux d’argent. Si on retourne en arrière, dans les années 90 jusqu’ici la pratique des jeux d’argent ont connus une baisse, mais cela ne signifie pas que les personnes à risque ont disparu bien au contraire de plus en plus de personnes ont tendance à plonger dans les jeux.
Ce problème persiste encore jusqu’à aujourd’hui, et il est encore assez difficile de donner des chiffres exacts. Max Abbot, un professeur qui a contribué à cette étude, ne cache pas son inquiétude face à ce changement trop peu important des joueurs face à l’addiction.