Le numéro deux de casinos français en a fini avec ses créanciers. Créé en 1973, ce groupe qui exploite 41 casinos en France ainsi que des hôtels et des restaurants a connu quelques dérives ces 7 dernières années. Mais le volume de ventes du groupe du novembre 2015 au janvier 2016 affiche une augmentation de 2,6%, selon le bilan du 27 janvier.
Le groupe a enregistré une performance satisfaisante pour le premier trimestre de cette année. Ce qui booste la confiance de l’exploitant de casino. Ce dernier voit en 2016, une année lucrative. La différence entre les mises des joueurs et les gains a connu une hausse de 4, 5%. Celle-ci est surtout due à l’augmentation du produit de jeu (PDj) traditionnel et le développement de la roulette anglaise électronique. L’homme de confiance du groupe voit ainsi une opportunité de généraliser le nouveau jeu de bingo. Il a aussi souligné que les bandits manchots représentent 87% de leurs produits et qu’ils sont en croissance de 3,3%. Le président du conseil se déclare être satisfait de ce bénéfice de 2 millions d’euros. Il peut se réjouir, car leur action en bourse a doublé en un an. A présent, le groupe vaut 260 millions.
D’autre part, le numéro 1 de Partouche a fait savoir que les attentats à Paris n’ont aucun impact sur le nombre de ses clients dans les casinos. Dans quelques semaines, des machines de bingo vont agrémenter une douzaine de casinos de la plate-forme. Le président du directoire déclare ainsi que le nouveau jeu de bingo est un moyen pour attirer des nouveaux clients à fréquenter leurs Maisons de jeux. Il poursuit en même temps l’agrandissement de ses établissements situés à Saint Galmier, en Gironde et au casino Grand café de Vichy.
Une perspective d’avenir qui rassure le président de ce leader européen, Isidore Partouche, un rapatrié algérien. En effet, pour eux les dernières années n’étaient pas faciles à gérer. Ils ont contracté un surendettement pour concurrencer le top des casinos français : Barrière. La crise mondiale de 2008 n’a pas arrangé leurs affaires. D’autant plus qu’ils ont raté leurs entrées dans le pari sur internet. Ne pouvant pas régler à temps leurs dettes, ils ont dû faire appel à une procédure de sauvegarde.
Un accord en 2014 a permis de remettre à flot l’entreprise. Le plan de redressement comporte la vente d’une série de casinos déficitaires. L’effectif a diminué mais le groupe a pu relancer l’activité. Il vient ainsi de bâtir un nouveau casino à La Ciotat. Celui-ci permet de fumer sur la terrasse tout en jouant. Une offre en adéquation avec l’attente de sa clientèle.