Spillemyndigheden, l’autorité de régulation des jeux d’argent au Danemark, publie un rapport dans lequel le programme ROFUS, le programme d’auto-exclusion des consommateurs du jeu est abordable. Depuis 2012, la protection du parieur a toujours été recherchée dans ce pays. Ce rapport indique par exemple que sur 30 000 personnes auto-exclues, 76 % sont des hommes, 22 % sont âgées de moins de 30 ans, 22 % ont moins de 40 ans. Pour les mêmes tranches d’âges, 4 % des femmes ont moins de 30 ans, et 6 % représentent l’effectif des femmes âgées de moins de 40 ans.
ROFUS continue de porter ses fruits
L’autorité danoise des jeux d’argent (Spillemyndigheden) sort un bilan positif en ce qui concerne ROFUS, le programme d’auto-exclusion mis à la disposition des parieurs. C’est à l’occasion des dix ans d’existence de ces jeux problématiques au Danemark que cette autorité de régulation profite pour le succès de ce programme.
ROFUS est un registre qui recense le nombre des joueurs tout en sensibilisant ces derniers sur les risques des paris démesurés et irrationnels. En effet, ce programme est basé sur la protection du joueur.
Dans ce rapport de l’autorité de régulation, le succès de cette sensibilisation s’est fait du jour au lendemain.
En termes de chiffres, au début de la campagne, c’est-à-dire au moment du lancement en 2012 des jeux problématiques dans ce pays, il n’y avait que 1 500 clients inscrits dans ce registre. Par la suite, ce nombre a considérablement augmenté. Juste 3 ans plus tard (2017), 4 000 personnes se sont ajoutées en une seule année.
Pendant les années 90, seuls les hommes étaient nombreux à se présenter comme consommateurs ou parieurs dans les casinos. Mais depuis ces dernières années, les souscriptions aux offres des opérateurs de jeux d’argent montrent un biais de genre inattendu. Présentement, compte tenu de la mise en place des techniques de jeu responsable et des restrictions visant à lutter contre la dépendance aux jeux, une répartition de type 50 % du côté de la gent féminine et 50 pour l’autre genre est envisageable.
D’après ce rapport émis par Spillemyndigheden, sur un enregistrement total de 30 000 personnes dans le registre ROFUS, le nombre des hommes représente 76 %. Dans ce chiffre, les hommes âgés de moins de 30 ans représentent 26 %. 22 % représentent les parieurs dont l’âge se situe en deçà de 40 ans. Tous ces chiffres tentent de montrer qu’il existe un risque disproportionné qui anime les jeunes hommes à se lancer dans les jeux problématiques. Pour comparer ces deux tranches d’âges, le rapport indiqué que chez les jeunes filles, le taux de dépendance aux jeux problématiques est de 4 et 6 % pour respectivement les moins de 30 ans et les moins de 40 ans.
La protection du joueur au centre de la réglementation des jeux depuis 10 ans
Depuis 10 ans, le régulateur danois des jeux problématiques place le parieur au centre de la réglementation. À cet effet, c’est la protection de ce dernier qui importe le plus. Spillemyndigheden préfère mettre l’accent sur la sensibilisation des clients des casinos pour mieux laisser chacun jouer en toute liberté. Ce qui fera en sorte qu’il ait la latitude de s’auto-exclure du jeu lorsqu’il se rend compte qu’il dépense excessivement.
C’est étonnant de savoir que les activités réglementées de casinos au Danemark ont déjà duré 10 ans. Mais d’après le régulateur, le plus réjouissant c’est que les activités de ce secteur vont de mieux en mieux.
Pour matérialiser sa technique de protection vis-à-vis des parieurs, l’autorité de régulation a concentré ses efforts sur l’édition des normes visant à créer un écosystème de jeu sûr. À travers cette initiative, il était certain de voir l’activité des casinos se développer pour accorder au client cette possibilité de parier à un rythme viable.