Selon la Commission sur le jeu du Royaume-Uni, environ 450 000 adolescents de 11 à 15 ans jouent aux jeux d’argent par semaine en Angleterre et au pays de Galles. Ceci reflète bien l’image de l’expansion de la culture du jeu et des paris au Royaume-Uni.
Equivalant à 16 % de la population dans cette tranche d’âge, ce chiffre n’a pas changé durant ces trois dernières années. Pourtant, dans le cadre de la même enquête, 5 % de cette population de 11 à 15 ans ont fumé et 8 % consommé de l’alcool en une semaine. D’un autre côté, 6 % se sont drogués en un mois.
Selon les statistiques de la commission, 9 000 adolescents, soit 2 % de ces joueurs aux jeux d’argent par semaine, risquent de présenter des problèmes de dépendance au jeu. Les jeux les plus joués sont surtout les machines à sous, les paris entre amis, les jeux de cartes et le grattage. Sur ce point, il faut noter l’accès facile aux machines à sous dans les pubs.
« Deux fois plus de chance de s’adonner au jeu »
Dans son communiqué, Tim Miller, chef de la Commission sur le jeu du Royaume-Uni, lance un appel à l’endroit des parents. Selon lui, la société rappelle souvent les problèmes liés aux boissons alcoolisées, aux drogues et à la cigarette. Et pourtant cette enquête démontre que la probabilité que les adolescents accèdent aux jeux d’argent est doublée.
Il ne faut pas écarter certains jeux auxquels les jeunes sont autorisés à jouer, certes. C’est le cas par exemple des machines à grue où il est possible de remporter un jouet. Mais les parents sont sollicités à évoquer à leurs progénitures les risques causés par les jeux d’argent.
La commission dénonce le fait qu’environ 75 % des adolescents voient des publicités pour le jeu à la télé. Et 63 % en découvrent sur les réseaux sociaux.
