Le marché des jeux d’argent en France se porte bien si l’on se réfère à la dernière analyse trimestrielle de l’autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL). Effectivement, dans les trois secteurs d’activité, les chiffres sont au vert.
La reprise de la croissance de l’activité des jeux d’argent et notamment du poker en ligne n’est plus une utopie. La mise en œuvre de la convention relative au partage des liquidités n’est pas encore en marche que l’Arjel annonce un bon trimestre pour les jeux d’argent.
Reprise des activités pour les paris hippiques
Dans le dernier bilan de l’autorité, tous les PBJ des trois secteurs d’activités sont en pleine croissance. Dans les paris sportifs, la hausse est de 22 % pour le produit brut des jeux. Les mises totales des joueurs sont estimées à 636 millions d’euros. Un résultat incroyable étant donné qu’il est presque similaire à celui de l’année 2016 alors qu’il n’y a eu aucun grand événement sportif. En 2016, le chiffre d’affaires des paris sportifs a été boosté par l’Euro 2016, qui avait permis de générer plus de 102 millions d’euros durant le mois de juin. Un bilan inférieur à celui du deuxième trimestre de l’année 2016. C’est donc un signe que les opérateurs commencent à enregistrer de bons résultats dans ce domaine d’activité.
Le bilan de l’Arjel permet de déduire également que les paris hippiques sont en plein redressement. Il y a une croissance de 1 % du nombre de joueurs selon le constat de l’Arjel, mais aussi des mises. Pour le second trimestre, le total des paris s’est élevé à 239 millions d’euros. Ce qui correspond à une augmentation de 9 % par rapport à l’année dernière, et ce pour la même période. Une grande partie des sommes remportées par les joueurs ont toutefois été réinvesties par ces derniers. Cette progression de l’activité des paris hippiques s’explique notamment par le lancement de nouvelles offres de paris.
Le partage des liquidités, le grand espoir du poker en ligne
Si les paris sportifs et les paris hippiques ont tous deux enregistré une hausse de l’activité, le poker de son côté a connu une légère baisse. Si durant le second trimestre 2016, les mises atteignaient 853 millions d’euros, en 2017, le total des paris était de 850 millions d’euros. Il y a eu une baisse du cash-game et une hausse des entrées des tournois.
Une amélioration de l’activité du poker en ligne est toutefois attendue dans les prochains trimestres. Le poker pourrait en effet être boosté par l’accord entre l’Arjel et les autres régulateurs européens.