La Suisse commence à franchir le pas et se planche sur la loi sur les jeux d’argent. Le parlement a étudié, en outre, le cas des sites de jeux étrangers et illégaux. Le débat a duré des heures et le Conseil national est parvenu à un point de vue commun qui est celui de bloquer l’accès aux jeux d’argent qui sont basés à l’étranger. L’objectif est double à savoir de protéger les joueurs et ensuite d’aider les casinos légaux en Suisse qui ont de plus en plus de mal à subsister sur le marché.
Une bouffée d’air frais pour les casinos de la Suisse
Alors que la commission du National refusait le blocage des sites illégaux il y a encore 2 mois, cette fois c’est bon. Le débat a duré plus de 7 heures chez les élus qui se sont enfin décidés à étudier la loi sur les jeux d’argent. Le Conseil National s’est résolu à adopter une solution, extrême, mais bénéfique pour de nombreuses parties concernées. Il s’agit de bloquer l’accès aux sites de jeux d’argent qui se trouvent à l’étranger. Le blocage de l’accès est la solution idéale, car il est impossible, selon certains élus, que ses sites choisissent de conformer à la règlementation suisse.
Pour les élus c’est un pas en avant pour remédier à plusieurs problèmes récurrents. Le premier n’est autre que les dangers liés à l’addiction aux jeux d’argent. C’est une mesure qui vise ainsi à protéger les joueurs de la Suisse. Outre cela, il y a aussi le problème des exploitants de la Suisse qui subissent la concurrence massive des sites étrangers qui ne paient aucune imposition au pays contrairement aux casinos légaux. Il faut dire que ces opérateurs ont eu un poids important dans ce débat, vu qu’ils sont une ressource financière importante.
Les établissements sur place se réjouissent de la décision
Pour les casinos qui se trouvent sur place, ces décisions changent énormément de choses. C’est un avenir bien meilleur qui s’annonce pour les établissements encore ouverts. C’est le cas par exemple du casino de Neuchâtel qui s’en réjouit largement. Selon les chiffres communiqués, cette concurrence agressive et déloyale a engendré un manque à gagner qui s’élève à 100 millions de francs. Selon Pascal Passarelli, directeur du casino, cette décision est capitale pour assurer la survie de plusieurs établissements notamment celui qu’il gère.
Les casinos vont désormais pouvoir s’étendre dans leurs activités. En effet, ils pourront proposer des jeux en ligne pour combler les besoins des amateurs de ce type de divertissements. La démarche à faire est de faire la demande d’une extension. Pour le casino de Neuchâtel, c’est une option réellement envisageable. Son objectif serait de séduire un public plus jeune qui apprécie bien plus internet que d’aller dans un casino physique. Malgré ces avancées importantes, les élus devront encore étudier un autre point important.
Par manque de temps, et après un long débat sur les deux points soulevés plus haut, un autre sujet reste toujours sans solution. Il s’agit des impôts sur les bénéfices qui ont fait éclater des débats houleux entre les exploitants et les autorités. Le Conseil national et le Conseil d’État ont des avis qui divergent sur ce point. Le premier est pour l’exemption d’impôts sur le bénéfice, le deuxième accepte à condition de n’appliquer la mesure que sur les gains à mois d’un million de francs.