Afin de réduire au maximum l’exploitation du jeu illégal, la police nationale thaïlandaise ne chôme pas et procède à une enquête approfondie. D’ailleurs, les agents ont mené un autre raid permettant d’interpeller 34 membres appartenant à un réseau de cybercriminalité.
6 provinces concernées et une application totalement illégale
En Thaïlande, la lutte contre le jeu illégal se poursuit avec l’investigation des autorités. Dernièrement, une descente a permis de finaliser une saisie conséquente à hauteur de 2 milliards de bahts, soit 66, 5 millions de dollars. Divers articles ont été confisqués en tant que preuves des opérations effectuées au fil de ces derniers mois. Outre le côté administratif et la somme d’argent, les agents ont aussi saisi huit voitures, 45 livrets bancaires, de l’argent en espèces et 54 téléphones portables. Le raid a également mis en lumière un vaste réseau de pratiques non-conforme à la loi en vigueur touchant le secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne. En tout, 34 personnes ont été arrêtées lors de cette opération baptisée « Shadow App ». L’intervention a eu lieu à Bangkok et au sein de six provinces comprenant Pathum Thani, Ayutthaya, Saraburi, Chiang Mai, Rayong et Chaiyaphum.
Selon les informations recueillies, l’enquête a été menée sur Royal Slot 777 Casino, une application téléchargeable via Google Play Store et l’App Store d’Apple. Les joueurs utilisent l’Api pour s’adonner aux jeux de hasard en ligne entièrement illégaux. Malgré ce fait, celle-ci a fonctionné pendant environ un an en attirant des milliers de clients. D’après le chef de la police nationale Pol General Suwat Jangyodsuk, les utilisateurs suspects ont procédé à l’ouverture de 133 comptes bancaires afin de transférer de l’argent via l’application. Chaque compte comportait des transactions de 10 à 70 millions de bahts. Un communiqué de la police a déclaré la présence d’un véritable réseau du crime avec la création de 10 sociétés utilisées en tant qu’intermédiaire dans les différentes transactions. M. Suwat a ajouté que le Bureau d’enquête prenant en charge la cybercriminalité collabore avec le Bureau de lutte contre le blanchiment d’argent. Les deux départements enquêtent sur la conformité de ces entreprises soupçonnées de tremper dans cette activité.
Le réseau a aménagé des bureaux dans différentes provinces gérées par des sociétés qui font office de façade. Leurs activités étaient, par exemple, dans le secteur du transport ou la gestion immobilière.